Synopsis : Pine Gap, base secrète de la CIA dédiée aux manipulations génétiques, ne donne plus aucun signe de vie depuis quelques heures. L’unité de soldats d’élite envoyée sur place découvre alors avec stupeur un lieu qui paraît abandonné depuis des années et dont les occupants ont tous disparu. Dans cette base sous haute sécurité, certaines expériences ont mal tourné… Disponible en vidéo dès le 3 avril 2013 Interdit aux moins de 12 ans

Premier film de Justin Dix, qui a auparavant travaillé notamment sur les effets spéciaux du Star Wars III – Revenge of the Sith, Crawlspace est un film de genre australien, surfant sur la vague science-fiction un peu beaucoup stressante. Produit par les mêmes producteurs que le film d’horreur slasher traumatisant, que j’avais vu à sa sortie : Wolf Creek, Crawlspace est une sorte de mélange de tous les films de science-fiction, fantastique horreur et donc sans révolutionner le genre, donne un film plutôt agréable à regarder, surtout pour un direct-to-DVD.

Se passant principalement dans les faux-plafonds (crawlspace) d’une base secrète sous-terraine en plein désert australien, on se retrouve avec une bande de gros durs à la Alien 2 qui vont rapidement se trouver face à une jeune femme, qui, elle-même n’a pas l’air de savoir où elle se trouve, hantée par des flashes et des souvenirs particulièrement bizarre et un peu flippants. Sans vous spoiler le film, les rencontres vont se succéder avec quelques sursauts au programme. La fin est plutôt bien amenée et bien vue, d’ailleurs.
Les acteurs, à priori tous australiens sont inconnus avec un « héro » ressemblant à Hugh Jackman sans les muscles (ni les griffes) assurent tous le contrat.
En bref, sans grande originalité, Crawlspace arrive à nous retranscrire une ambiance oppressante et prenante jusqu’à la fin; Justin Dix en tant que réalisateur nous livre un premier film plutôt prometteur. A suivre.