Jean-Jacques Annaud revient avec son troisième film animalier Le Dernier Loup, avec, à l’instar de l’Ours et de Deux Frères (deux tigres), un animal réputé dangereux pour l’homme. Prenant place en 1969, un étudiant est envoyé en Mongolie éduquer une tribu de bergers nomades où les meutes de loups sont craintes et où chaque animal est tué, parfois de manière cruelle dès leur naissance. L’étudiant va malgré tout recueillir secrètement un louveteau et se lier avec lui alors que les loups doivent être éradiquer selon un représentant de l’autorité nationale…Tout en apprenant aussi ce que sont les responsabilités et apprendre beaucoup plus…

Possédant de magnifiques images (parfois aux effets spéciaux trop voyants), Le dernier loup éblouit tout de même par sa photographie et ses décors. Sa réalisation que l’on devine assez difficile notamment avec des loups et beaucoup de chevaux, même si apprivoisés et ce par différents temps… Le message du film est clair quant à la préservation de la Terre et de sa faune, détruite à petit feu par l’Homme et à son message écologique critiquant en passant les autorités politiques chinoises. Malheureusement l’ensemble reste assez gentillet et parfois un peu naïf dans ses dialogues et son scénario. On a du mal à rester passionner par cette histoire assez prévisible.

En bref, si le film a connu un énorme succès en Chine, adapté également d’un livre à succès d’un auteur chinois « Le Totem du loup, le dernier loup vaut le détour pour ses magnifiques décors et sa réalisation, c’est un film familial dont le résultat reste un peu plat, il y a peu d’émotions contrairement à l’Ours voire aux Deux frères qui m’avaient plus embarquée.

Le film est disponible en DVD et Blu-ray depuis le 25 juin 2015.

Le DVD comprend les bonus suivants, intéressants mais les reportages sont un peu court pour certains :
– Les coulisses du film: La genèse, Les comédiens, Les décors, L’entertainment des loups, Les Loups sur le tournage
– Commentaire audio du film par Jean-Jacques Annaud
– Storyboard de la sequence Blizzard commente par Jean-Jacques Annaud