Critique du film : Seuls de David Moreau avec Sofia Lesaffre, Stéphane Bak, Jean-Stan du Pac

seulsAdaptation de la célèbre BD française de Fabien Vehlmann et Bruno Gazzotti dont la cible principale sont les pré-ado/adolescents, le film reprend le 1er cycle de celle-ci, c’est à dire les 5 premières BD (que j’ai lues bien avant de voir le film) sachant que 10 ont déjà été publiées sur les 20 prévues.

Alors que j’avais beaucoup apprécié la BD, j’attendais avec impatience le film. Le pitch est assez intriguant puisque ce sont 5 ados qui se réveillent et se retrouvent dans une ville désertée, comme si le temps s’était arrêté. Tout le monde a disparu y compris leurs proches. Au début seul chacun de leur côté, ils vont se retrouver et tenter à la fois de survivre ensemble à un mystérieux tueur aux couteaux et tenter de percer le secret de cette situation inextricable en essayant de retrouver leurs familles.

Contrairement à la BD où le meneur était le jeune homme Dodji, c’est Leïla qui est le personnage principal dans le film, fragile et forte à la fois c’est elle qui va mener le groupe et prendre les décisions principales. Chapeau à la jeune Sofia Lesaffre pour son interprétation, c’est d’ailleurs une des seules qui transmet le mieux certaines émotions. Si les enfants sont dans l’ensemble assez justes dans l’interprétation, cela change de voir le jeune Stéphane Bak, initialement humoriste jouer ici le rôle de Dodji, taiseux, mystérieux, sauvage…

Avec un budget que l’on devine pas vraiment faramineux, l’atmosphère post apocalyptique anxiogène est assez bien rendue. En moins de deux heures, c’est sûr qu’il n’était pas possible de retranscrire exactement l’intégralité des BD mais les éléments principaux y sont et aussi bien les décors, les personnages, l’histoire intrigante tout est là, et ce de manière assez fidèle. C’est vrai que certains enchaînements restent un peu maladroits, qu’il y a une légère impression de répétition à un moment traduisant une petite baisse de rythme, que certaines scènes filmées caméra à l’épaule ou en plans rapprochés rendent certains passages désagréables à regarder (surtout au début), tous ces petits défauts font que Seuls n’est pas un film parfait mais il reste largement captivant.

Entre réflexions sur la solidarité, le rapport à la famille, le pardon, l’amitié, Le film n’a pas à rougir devant les productions young Adultes hollywoodiennes similaires et ceux avec moins de moyens et des acteurs inconnus (ou presque) ! Il est largement moins soporifique que certains films US !

Pour ma part, le film a fonctionné, du suspense, du fantastique voire de la SF, une retranscription assez fidèle, cela m’a donné à la fois envie de relire la BD, de découvrir le deuxième cycle et de voir la suite sur grand écran, je l’espère.

Seuls sort au cinéma le 8 février 2017.

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3 Comments

  1. C’est pas d’un manque de moyens qu’il souffre ce film (6 millions d’euros), c’est d’un manque de savoir-faire… Mal pensé, mal écrit, mal joué.

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