Critique : Godzilla de Gareth Edwards avec Aaron Taylor-Johnson, Ken Watanabe, Elizabeth Olsen, Juliette Binoche, David Strathairn et Bryan Cranston

Godzilla de Gareth EdwardsSynospis : Godzilla tente de rétablir la paix sur Terre, tandis que les forces de la nature se déchaînent et que l’humanité semble impuissante…En salles le 14 mai 2014, en 3D. Vu en VOSTFR et en 3D suivi d’une conférence de presse avec le réalisateur Gareth Edwards.

Voici le 30ème film de Godzilla, ce monstre rendu célèbre sorti du studio Japonais Toho, illustration des peurs du nucléaire dans le pays du soleil levant mais aussi ancré de manière plus générale dans la culture populaire mondiale. Jeune réalisateur britannique à l’origine de Monsters, « petit » film qui mettait déjà en exergue une Terre perdue envahie par des extra-terrestres façon Guerre des mondes, Gareth Edwards revient avec un film beaucoup plus colossal aussi bien au niveau du budget que des monstres lui-même, et donc des effets spéciaux…
Le film dénonce ouvertement les dérives du nucléaire et la supériorité de la Nature sur l’Homme dans un Japon (mais aussi Hawaï, San Francisco) traumatisé encore par la catastrophe de Fukushima, mais explique aussi l’existence de Godzilla et la raison des essais nucléaires en Polynésie notamment dans une première partie plutôt intéressante avec Bryan Cranston et Juliette Binoche, avec en prime, un peu plus tard des décors post-apocalyptiques que l’on retrouvait dans Monsters.

Puis 15 ans plus tard, leur fils interprété par Aaron Taylor-Johnson (Kick-ass 2…) se retrouve mêlé à cette histoire de mastodonte, ça tombe bien il est militaire et sait désarmer les bombes, ça peut servir car oui il n’a aucune idée de ce qui arrive ! Le petit bémol et le paradoxe de ce Godzilla, c’est que le réalisateur a surtout pris le parti de montrer les événements du point de vue des hommes, aussi bien des scènes catastrophes dans des trains ou des parachutistes qui tombent près de la bête, ce qui rend le visionnage très immersif; et d’un autre côté les personnages, même les principaux sont superficiels et ne sont pas très développés, ne parlons pas des femmes…
Mais que cela ne tienne, cela ne gâche pas le plaisir que l’on a, guettant la moindre apparition du célèbre Kaïju, ar c’est lui qui a le rôle principal…Certaines scènes, bien que sombres, sont magnifiques, chaque apparition du monstre vaut le coup d’oeil, parfois dans un brouhaha rythmé par une musique stressante (de Alexandre Desplat), parfois en alternant des moments quasi silencieux : c’est un bel hommage que lui a rendu Gareth Edwards.

En bref Godzilla est finalement un blockbuster avec quelques subtilités et finesses, il est beaucoup moins « bourrin » qu’un Pacific Rim car les combats se font certainement moins nombreux, le monstre a été un peu humanisé, le résultat est à la hauteur de Godzilla lui-même, il balaie tout sur son passage…

En bonus, une retranscription de l’entretien avec le réalisateur Gareth Edwards auquel j’ai également assisté et qui a répondu à nos nombreuses questions en live et via Twitter #GODZILLAPARIS…

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