Adaptation du 5ème roman policier éponyme du romancier Danois Jussi Adler-Olsen après Miséricorde, Profanation et Délivrance, voici Dossier 64 où l’on retrouve le duo d’enquêteurs du Département V. : Carl et Assad en charge de Cold Cases, ces affaires non résolues. Gros changement pour ce 5ème opus, les deux acteurs jouant les rôles principaux ont changé, ce n’est plus les brillants Nikolaj Lie Kaas et Fares Fares.

Marco, un adolescent de 14 ans sans domicile, est arrêté à la frontière danoise alors qu’il a en sa possession le passeport d’un fonctionnaire porté disparu. Peu avant s’être volatilisé, l’homme en question, accusé d’agressions pédophiles, avait bénéficié d’un classement sans suite de son dossier…
L’inspecteur Carl Mørck et son équipe du Département V sont chargés de l’affaire mais Marco, traumatisé, refuse de leur parler. Détenteur d’informations compromettantes, il s’enfuit pour échapper à la mort…

C’est donc de nouveaux acteurs qui incarnent le duo d’enquêteurs, Ulrich Thomsen (Carl), Zaki Youssef (Assad) et malheureusement c’est là que le bât blesse le plus ou plutôt la manière dont sont traités les personnages. Il n’y a plus aucune complicité ni confrontation de points de vue comme on en avait l’habitude, ils sont tous les deux taiseux, trop. Assad est quasi mutique et absent de même que l’assistante Rose quasi transparente.

L’enquête fidèle au roman est intriguante et intéressante mais le traitement est trop lent, le film est très long, bref c’est laborieux même si l’on reste jusqu’à la fin pour le dénouement.  

En bref, une histoire, une réalisation et une interprétation en-dessous de tous les précédents opus, dommage !

L’effet Papillon est disponible en DVD, Blu-ray & VOD le 1er Juin