Depuis près de 5 ans, le label OCS signature s’attele à proposer des séries françaises au format court (épisode de 26 minutes) comme Les Grands, Missions, Holly Weed souvent audacieuses et impertinentes. On ne peut pas mieux dire car dès le 7 juin, la chaîne OCS nous propose une nouvelle fiction inédite : Nu.

Dystopie originale, le pitch nous le confirme : En 2026, un changement radical impose à tout le monde de vivre nu dans une France pacifiée et apaisée. Mais le meurtre d’un homme retrouvé habillé ravive les tensions. L’enquête est confiée à une jeune inspectrice qui collabore avec son ex partenaire, juste sorti du coma dans lequel il était tombé à l’époque… où tout le monde portait encore des vêtements.

C’est donc 3 ans plus tard que Frank un policier mariée se réveille après avoir été dans le coma suite à une intervention musclée menée avec sa co-équipière avec laquelle il entretenait une relation épisodique. Il est totalement désorienté lorsqu’il voit ses parents au réveil nus comme des vers, le docteur, l’infirmière…Sans parler de lui-même.

Totalement déconcertante la série Nu est un ovni osé mais totalement assumé ! Si l’on est au début, comme le personnage principal plutôt déstabilisé face à ces personnages tous nu où l’on a un peu de mal à détacher notre regard de ses corps dévoilés recto verso, on se surprend au bout de quelques épisodes ignorer ces fesses, sexes, poitrines…Et se concentrer un peu plus sur l’histoire…

Et justement l’histoire, c’est un peu le petit bémol de la série. Au fil des épisodes,après l’effet de surprise, le côté déstabilisant et drôle à la fois on se rend compte de quelques incohérences et invraisemblances, que le propos est un peu limité mais aussi qu’il y a un manque de véritables enjeux, tout est finalement un peu superficiel.

Le dernier épisode se termine sur un cliffhanger et force est de constater que l’on a tout de même envie de connaître la suite ! De plus il est clair que la série nous interroge sur notre intimité, notre rapport au corps, au nôtre et à celui des autres. On reconnaît vraiment l’originalité de la série qui s’assume clairement. Plutôt osé, on a envie d’encourager cette nouvelle création et de découvrir la saison 2.