Cinquième film de Mélanie Laurent en tant que réalisatrice avec notamment Respire et Demain, Galveston est aussi son premier film américain. Il est tiré du roman éponyme de Nic Pizzolato, fameux auteur de la série – première saison envoûtante et noire : True Detective.

1988. Les temps sont durs pour Roy, petit gangster de la Nouvelle-Orléans. La maladie le ronge. Son boss lui tend un guet-apens auquel il échappe de justesse. Une seule issue : la fuite, en compagnie de Rocky, une jeune prostituée. Deux êtres que la vie n’a pas épargnés. En cavale vers la ville de Galveston, ils n’ont plus rien à perdre…

Bien que les personnages ne soient pas hyper développés, on n’en sait notamment peu sur leur passé, Ben Foster est quasi parfait dans ce rôle de petit gangster, lui habitué à des rôles de personnages habitant l’Amérique profonde comme dans Les amants du Texas ou bien encore Comancheria. Quant à Elle Fanning, elle rayonne également pourtant dans un rôle qui n’est pas facile non plus, un sorte de femme enfant qui a perdu pas mal de repères.

Galveston est une sorte de road-movie où deux êtres veulent survivre et se faire oublier de ceux qui les recherchent pour refaire leur vie. Un gangster, une prostituée qui seront bientôt rejoint par une petite fille de 4 ans. Polar noir avant tout Mélanie Laurent filme cette fuite en ajoutant sa touche qui apporte un peu de douceur dans ce film où violence, désespoir font bon ménage. Sur un scénario somme toute assez simple, elle insuffle un peu de romantisme et beaucoup d’émotions entre ce couple de paumés.

En bref, Galveston ne révolutionne pas le genre mais est un film noir à l’ambiance particulière empli d’émotions. Pas indispensable mais vaut tout de même le coup d’oeil.

Galveston est disponible en vidéo depuis le 6 mars.