Critique : L’incroyable histoire de Winter le dauphin avec Harry Connick Jr

Synopsis : Alors qu’un jeune dauphin femelle s’ébroue, il est pris au piège dans un casier à crabe et se blesse grièvement la queue. Repêché, il est transporté à l’hôpital Clearwater pour espèces marines, où il est rebaptisé Winter. Mais ce n’est que la première étape d’un long combat pour sa survie… Car s’il perd sa queue, Winter risque de mourir. Il faudra toute l’expertise d’un biologiste marin passionné, le savoir-faire d’un brillant prothésiste et le dévouement indéfectible d’un petit garçon pour que l’impossible se produise : sauver Winter. Un miracle révolutionnaire qui redonnera espoir à des milliers de personnes handicapées à travers le monde. En salles le 2 novembre 2011. Vu en VOSTFR et en 2D. Dispo en 3D

Ah les dauphins, quels mammifères merveilleux et mystérieux à la fois ! Réputés et (prouvés) pour être l’un des êtres vivants les plus intelligents et sociaux sur terre (enfin plutôt dans la mer), ils ne cessent de fasciner petits et grands. Warner nous offre donc ici l’histoire singulière de l’un de leurs congénères Tursiops Truncatus : Winter (jouant son propre rôle)dans le film.
Dans la lignée de Flipper le dauphin et Sauvez Willy, l’incroyable histoire de Winter le dauphin a pour différence qu’elle est basé sur des faits réels. En effet, Winter existe toujours et d’ailleurs vous pouvez aller la regarder sur seewinter.com. C’est une jeune dauphine qui a été récupérée blessée à la queue (par des casiers et filets de crabes) et sauvée par une équipe de dresseurs, soigneurs et scientifiques et qui grâce à leur génie et détermination, a pu être sauvée grâce à une prothèse lui permettant de se déplacer (presque) naturellement à l’image de certains sportifs handicapés.

Pour partager et toucher un maximum de public, surtout les enfants, l’entourage du dauphin dans le film a été créé pour mettre en exergue la « renaissance » d’un pré-ado et la grande amitié entre lui et l’animal.
Cette incroyable histoire transmet de belles valeurs telles que : le courage, la persévérance, la famille, l’amitié,…C’est bienvenue pour nos chères têtes blondes. Certains trouveront le film larmoyant, je n’ai pas trouvé personnellement peut-être parce que le scénario se devine dès le début avec quelques clichés et parfois des scènes surfaites et un jeu pas extra niveau acteurs , pourtant peu novices à l’image de Morgan Freeman, Ashley Judd et même Harrick Connick Junior meilleur devant un piano.

Le point noir sera certainement que le film va faire une promo d’enfer à tous les delphinariums du monde où certains dauphins (qui ne sont pas nés en captivité) et qui peuvent rejoindre la liberté restent enfermés, privés de liberté pour nous divertir. Je vous invite d’ailleurs à lire ce billet, et vous faire votre propre avis.

D’un point de vue cinématographique, L’incroyable histoire de Winter le dauphin a le mérite d’être un bon film familial au message positif et de s’inspirer d’une histoire certes incroyable sans parler du rôle du dauphin pour d’autres mammifères : nous, les hommes. On ne peut lui reprocher, juste en tirer la leçon et les remercier en agissant autrement que de créer des delphinariums…

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6 Comments

    • Oui j’ai d’ailleurs mis en lien votre article en fin de post pour que le spectateur se fasse un autre avis (Lisez jusqu’au bout ;-) !)… Et je partage aussi le vôtre dans la mesure où les gens penseront que ts les delphinariums ont un Winter ce qui n’est pas le cas…Ceci dit et c’est là la force du film c’est qu’il relate l’histoire de Winter et le soutien et aide psychologique qu’il peut apporter aux personnes et surtout enfants diminués par un handicap physique…

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        • Je ne suis pas experte en delphinothérapie mais dans le film je ne pense pas qu’il se positionne en tant que tel…Je ne peux pas critiquer des personnes qui ont recueilli un dauphin et qui l’ont soigné en plus de lui mettre une prothèse. Certes ils l’exploitent commercialement mais je pense à croire comme le montre le film que cet animal apporte un minimum de soutien psychologique aux personnes handicapées et ce malheureusement certainement malgré lui…Ce destin est-il pire que sa mort ?
          Enfin comme je l’ai exprimé dans mon article, en effet ce film fait la promotion des delphinariums que je ne cautionne pas à 100%…Mais quid des zoos ??

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          • Vaste sujet que celui de la captivité… Les zoos occupent encore une place différente car ils mènent, pour la plupart d’entre eux, des programmes de recherche sur les espèces en voie d’extinction (ex du rhinocéros blanc…), ce qui n’est pas le cas des delphinariums. Ceci étant, mieux vaut préserver les habitats et leurs occupants que de se réveiller une fois qu’il est trop tard. C’est moins cher, plus efficace et ne sert alors pas de « vitrine propre » au business de la captivité.

            « Ce destin est-il pire que sa mort ? » compte-tenu de la complexité des relations sociales de ces animaux dans leur milieu, comparables aux nôtres (auxquelles il faut ajouter la présence de cellules fusiformes qui interviendraient dans la notion du bien et du mal) cela revient à se demander s’il vaut mieux être esclave que mort ? Les émotions, les interactions sociales, etc… ne sont pas le propre de l’humain. Elles sont le résultat de réactions physico-chimiques complexes que partage tout le règne animal, à des degrés plus ou moins complexes selon le barreau de l’échelle de l’évolution. Dsl, cela manque de romanesque, j’en conviens.

            En ce qui concerne Winter, ce que l’on critique, ce n’est pas de l’avoir soigné, c’est que cela serve de base à la promotion d’une industrie mortifère en terme de biodiversité : http://www.onirik.net/spip.php?breve2927
            Quand on voit les heures de bénévolat passées à enseigner l’importance de la préservation de la biodiversité auprès des jeunes… :-(

            Enfin, l’exemple de Winter soulève aussi un autre problème : celui de la pollution marine, contre laquelle aucun Etat agit.

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