Knock at the Cabin est le 15ème long-métrage de M.Night Shyamalan. Il est adapté du best-seller The Cabin at the End of the World de Paul Tremblay, où il a changé librement une partie de l’histoire y compris le dénouement.

Tandis qu’ils passent leurs vacances dans un chalet en pleine nature, une petite fille et ses parents, un couple homosexuel masculin, sont pris en otage par quatre étrangers armés qui leur imposent de faire un choix impossible. S’ils refusent, l’apocalypse est inéluctable. Quasiment coupés du monde, les parents doivent assumer leur décision avant qu’il ne soit trop tard…

Hormis quelques loupés comme After Earth, Le dernier maître de l’air , M.Night a toujours été un réalisateur que j’apprécie avec des films qui sortent de l’ordinaire, certes loin d’être parfaits mais qui souvent mêlent fantastique et abordent des sujets auxquels vous repensez quelques temps après les avoir visionnés. Knock at the cabin ne déroge pas à la règle. Huis-clos surprenant, qui certes prend un peu une tournure assez répétitive, reste très inventif et qui, au passage dénonce l’homophobie, le mauvais traitement que l’on inflige à notre planète, le pouvoir des images et des médias en général. A l’instar de Nope de Jordan Peele, sans vous révéler l’intrigue le film questionne le spectateur, à sa manière, sur la foi et les diverses croyances de l’homme.
Knock at the Cabin laisse un sentiment mitigé par sa longueur notamment lorsque l’on sait l’objectif du groupe mené par Dave Bautista, qui au passage nous surprend de manière positif dans le rôle de Léonard; mais ne laisse pas indifférent. Encore un Thriller horrifique plutôt réussi dans son propos.